Pourquoi autant d’instituts de beauté sont à vendre à Paris ? Parlons-en entre professionnelles.

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7 juin
2 min de lecture

Depuis plusieurs mois, on le voit toutes : il y a de plus en plus d’annonces de vente d’instituts de beauté, notamment à Paris. Groupes Facebook, plateformes pro, bouche-à-oreille… on ne compte plus les collègues qui cherchent à passer la main. Et forcément, on se pose toutes la même question :

Est-ce que notre métier est en train de perdre pied ?

Aujourd’hui, on vous propose une réflexion honnête, entre pros, sur ce qui se passe vraiment. 👇

🧾 Les charges, toujours plus lourdes

Pour beaucoup d’esthéticiennes qui tiennent un institut, c’est simple : les chiffres ne suivent plus. Entre le loyer, les cotisations sociales, les salaires si on a une équipe, les produits, les impôts… il faut travailler énormément pour garder un minimum en fin de mois.

Résultat ? Même les passionnées finissent par jeter l’éponge. Ce n’est pas qu’elles n’aiment plus leur métier, c’est qu’elles ne peuvent plus continuer à perdre de l’énergie pour si peu de rentabilité.

💸 Le « black » à la maison : une concurrence difficile à gérer

Soyons honnêtes : la concurrence informelle est devenue un vrai sujet. De plus en plus de filles proposent des prestations à domicile ou depuis leur salon, sans charges, sans TVA, à des tarifs imbattables.

Comment rivaliser quand une pose d’ongles à 25€ « chez une copine » est en face de ton institut qui paie un local à 2 000€/mois et des produits de qualité ?

Cette tendance déstabilise le marché, surtout quand les clientes choisissent le prix sans se poser la question de l’hygiène, de la formation ou de la qualité des produits.

⏳ Une fatigue générale dans le métier

Tenir un institut, c’est souvent travailler du mardi au samedi, 10h par jour, parfois sans vacances, et avec des clientes de plus en plus exigeantes. Et malgré ça, le stress financier est constant.

Beaucoup de collègues nous disent qu’elles ont tenu 5 ans, 7 ans… mais qu’au bout d’un moment, le corps et le mental lâchent.

Alors, certaines choisissent de vendre et reprennent un poste salarié ou se réorientent.

🔄 Un marché qui change très vite

Aujourd’hui, les clientes veulent du nouveau, du résultat immédiat, de la technologie : microneedling, LPG, BB Glow, rehaussement de cils, etc.

Mais se former, s’équiper et communiquer, c’est un investissement important. Les instituts traditionnels qui n’ont pas évolué vers ces nouvelles prestations peinent à suivre. Le métier ne disparaît pas, il se transforme rapidement, et tout le monde ne peut pas suivre le rythme.

🤝 Et toi, où en es-tu dans ton activité ?

👉 Pour mieux comprendre la réalité du terrain, on lance un petit sondage anonyme entre esthéticiennes. Il ne prend que 2 minutes, et ça nous aidera à dresser un portrait plus clair de notre métier aujourd’hui.

Ce n’est pas que l’esthétique ne marche plus. C’est qu’il faut réinventer notre manière de travailler, s’entourer, échanger, et parfois oser changer de modèle pour retrouver du souffle.

Tu vis ce genre de situation ? Tu songes à vendre ou à changer de voie ?

Tu n’es pas seule. Parlons-en en commentaires

Depuis combien de temps es-tu dans le métier ?